Une môman, cong, on en a pas deux...
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Il y a très longtemps que je sais ta peine.
Il y a encore plus longtemps que je t'aime.
Je connais tes tourments, toujours les mêmes.
Tous ceux qui sont nés dans tes rêves ébène.
Tu as failli mourir en me donnant la vie.
Tu as manqué sans doute un peu d'espace...
Tu crois n'être plus qu'une ombre fugace...
Dans cette étrange mer des âmes et de l'infini.
_
Tu as vécu longtemps sans respirer maman.
Tu as souffert longtemps d'être exilée, maman.
Et pourtant, te voilà, ici au bout de mon fil.
A écouter mes pauvres rimes qui défilent.
Ne perds pas espoir, la lumière est en toi...
Ne pleure pas dans le noir, tu sais je suis là.
Et si un jour, tu pars sans me prévenir d'abord.
N'oublie pas que je t'aimerai toujours et encore.
Aaaaaaaaaarh !!!
?
C'est quoi ces conneries que tu me récites ?...
Beeeen, c'est pour fêter ta prochaine sortie de prison, môman...
Peut-être mais tu pourrais au moins m'épargner les cochonneries oedipiennes, mayrde, quoi !!!
Hé faut pas m'en vouloir, m'man, oedipe et les cochons, c'est un fond d'commerce pour moi. Ch'uis obligé pour avoir des visites sur le compteur.
Hum ? Et qu'est-ce que tu gagnes avec tes visites sur le compteur ?
L'espoir que des mômans bien attendries, mais avec des gros nichons, soient touchées par ma poésie et viennent nous rejoindre à l'amicale des partouzeurs du Cher !
Dédié aux mamans bien tendres.
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