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Système
de jeu : Savage Worlds simplifié. Les personnages commencent amnésiques dans une asile soignant les troubles les plus spectaculaires de schizophrénie. Et encore, ils commencent du côté des patients. | _ | Il
faut des joueurs plutôt axés roleplaying et qui n'ont pas peur de
grandes discussions sur la nature de la réalité. D'ailleurs, c'est
quoi la réalité ? Hein ? Parce que tu me dis que tu vois des schtroumpfs,
très bien. Mais si moi je ne vois(x) rien ? |
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Ça, c'est le pitch que j'ai vendu pour la convention et encore, j'ai pas
parlé des licornes prévues au départ, de carpes koï,
du blaireau dont j'ai causé hier, d'oeuvres d'art au MET, ni du fils de
Donald Trump, pas plus du fait, que ce soit un univers maison... |
Et là, blam,
la table est vite remplie part des joueurs qui n'ont pas peur... | |
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Peut-être
que les joueurs vont déchanter et se dire " rha bordayle de mayrde,
il a encore plus fumé les ajoncs que d'habitude, le maître de jeu,
là " ou peut-être que le final de la partie va être grandiose...
| Peut-être
qu'ils seront récompensés par une catharsis de fin de scénario,
eh eh eh, en flinguant avec un grand plaisir le grand méchant... | |
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Ceci
dit, la clé, quand t'es joueur ou maître de jeu, c'est de ne pas
avoir peur. | Vous
imaginez le monde en vrai si les gens cessaient d'avoir peur et se prenaient en
mains pour affronter l'inconnu même le plus absurde ? | |
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...
| Argh,
parfois je me dis que Dieu est un maître de jeu qui n'improvise
pas assez avec des joueurs trop pusillanimes. | |
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Retour février 2017 / Page 4852 / © Ebatbuok 2017
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