A la Noyel...
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Pour la Noyel, j'ai pensé à faire du ménage par le vide...
J'ai commencé en virant des milliers de messages sur ma boîte mail car je ne vais jamais de ma vie les relire (même si comme un con, j'ai viré un code dont j'aurais eu bien besoin pour Pole Emploi)...
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J'ai d'ailleurs constaté que je n'ai jamai,s ô grand jamais, écrit au Père Noyel, pas une fois pas plus qu'au petit Jésus, remarquez, comme quoi les personnages de fiction l'ont toujours dans l'os, alors que les mails c'est souvent de la fiction...
Puis j'ai songé à ce qui prenait de la place pour rien : peu de chances que je relise ou lise nombre de mes bédés, de mes livres ou certains de mes livres de jeu de rôle, autant refourguer ça à des gens qui sauraient les chérir avec une tendresse que j'ai cessé d'avoir...
J'ai aussi pensé aux cadeaux à la con auxquels on ne pense jamais et qui m'auraient bien servi : une brasserie personnelle, un porte-manteau, une télé qui n'ait pas un son insupportable...
Des trois, le plus facile à avoir et le plus utile dans l'immédiat aurait été le porte-manteau. Un bon gros porte-manteau, pitin, ça nous manque grave sa race...
...
Ah pitin, c'est ça que j'aurais dû demander au père Noyel si j'avais pris la peine de lui écrire cette année : l'utile absolu, un pitin de porte-manteau...
Ou alors, mieux...
 
Me débarrasser de tous mes manteaux et me faire vivre en permanence dans un
pays chaud
où t'as rien d'autre à porter que ta peau !
 
Dédié au pays chaud qui voudrait bien m'accueillir :) (tout nu)
Retour Décembre 2015 /Page 4445 /© Ebatbuok 2015
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